Association Albert Peyriguere à Tarbes : valeurs & philosophie
Albert Peyriguère, les dates clés
La vie d’Albert Peyrigère a été remplie de péripéties en tout genre. Né en France à Trébons, près de Lourdes, il se dédit à la prière et à aider son prochain. À la suite de ses études aux Ecoles Chrétiennes il sera ordonné prêtre. Présent sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale, il sera blessé plusieurs fois au cours des combats. En 1920, il rejoint l’Afrique pour y trouver repos et sérénité. Il sera alors le premier à tenter de vivre l’idéal de Carles de Foucauld en devenant ermite parmis les Berbères dans la ville d’El Kbab. Il y soignera les malades et y donnera la messe jusqu’à la fin de sa vie le 26 avril 1959.
- Naissance en 1883 à Trèbons
- Ordonné prêtre le 8 décembre 1906
- S'installe à El Kbab en 1928
Les débuts de l'association à Tarbes
Le 08 février 1966, le Frère Jean, consacré séculier, aide paroissial à Sainte Thérèse de Tarbes, recueille le soir à 23h00, le jeune Christian couché par terre devant l’Eglise. Il a faim, il a froid, il est seul…
Le 23 février 1966, d’autres jeunes sont là désormais ; ils veulent pouvoir gagner un peu d’argent pour acheter à manger. Se met alors en place, le premier « ramassage » : ils récupèrent dans un premier temps des bouteilles vides dans les poubelles pour les revendre. Puis de la collecte de verre, viendront les récupérations de papier, de cartons. Enfin, fort de leur démarche, les jeunes proposent de faire de la récupération chez l’habitant, sur la ville de Tarbes.
Le 06 novembre 1968, Le Frère Jean crée des Ateliers afin de pérenniser l’obtention de moyens pour donner à manger à ces jeunes qui sont de plus en plus nombreux.
Naissent alors les Ateliers de Don Bosco, en hommage à Saint Jean Bosco, patron et protecteur de toutes les œuvres de jeunesse.
Le 14 janvier 1969, Mr Chanffrau, Chiffonnier- Ferrailleur prête une petite maison pour que les ateliers s’installent plus confortablement. Frère Jean décide de monter une activité de récupération dans un esprit caritatif très proches des Communautés d’Emmaüs. Cet atelier d’abord localisé sur Tarbes, est destiné à accueillir des jeunes en difficultés : ainsi né le Centre Don Bosco.
1979, interpellé par la démarche des Ateliers de Don Bosco et désireux de saluer l’action, l’Abbé Pierre vient à Odos.
La suite de notre histoire...
Au fil des années, cet Atelier s’installe sur la commune d’Odos ; ses actions vont alors s’orienter en plus de l’activité d’insertion, sur des missions d’hébergement, plus particulièrement centrées sur un public masculin en difficulté sociale ou en situation d’exclusion.
1982, le fondateur du projet étant dans l’obligation de passer le relais pour des raisons de santé, c’est le Père Barbayet qui poursuit cette action de solidarité. Il intègre donc ce qui est devenu l’Association Don Bosco Entraide.
Un deuxième établissement est alors créé sous la forme d’un abri de nuit sur Tarbes, c’est le Centre Arc en Ciel.
1991, à la demande de la Direction Départementale des Actions Sanitaires et Sociales (DDASS), l’Association se voit confier la gestion d’un troisième établissement, La Source. Ce Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) est un lieu dédié pour les femmes en grandes difficultés ; le Secours Catholique, fondateur de ce centre, ne souhaite plus en garder la gestion en l’état.
Don Bosco Entraide accueille alors des femmes et des hommes en difficultés sociales.
Les membres associatifs décident alors de renommer le complexe associatif qui sera désormais appelé Association Albert Peyriguère, en hommage au Père natif de Trébons (Hautes Pyrénées) aux principes de vie dictant des valeurs associatives :
« Tous les pauvres sont ma famille, tous les hommes sont mes frères. Je donne à manger à ceux qui ont faim. J’habille ceux qui sont sans vêtements. Je soigne les malades. Je défends ceux qui sont injustement traités. J’accueille ceux qui n’ont pas de maison. »
La fin des années 90 voit se dérouler un important mouvement de professionnalisation des personnels : recrutement de Conseillères en Economie Sociale Familiale, d’Educateurs Spécialisés, d’Assistantes Sociales, … des métiers essentiels dans l’orientation inscrite sur l’association, réinsérer les plus précaires et les plus démunis.
